Royale … Banane ! – Logo

Comme on voit très souvent la pub de la RBC ces jours-ci (puisque c’est un commanditaire olympique), quelqu’un me disait que le logo lui faisait penser à des… bananes ! Après quelque temps de réflexion et de fouille dans ma mémoire, j’ai trouvé pourquoi !

C’est donc aussi pire que ces logos qui arborent tous les mêmes couleurs supposément à la mode dans le graphisme des logos, à ce que quelqu’un du milieu m’avait dit en 2002 toutefois… (Pour mes visiteurs plus distants, RTC = Réseau de Transport de la Capitale, autrefois la STCUQ, Société de Transport de la Communauté Urbaine de Québec, CUQ = avant les fusions municipales !)

MISE À JOUR : 2008-08-20–10h00 :

Missmath me signale en commentaire le lien suivant. À voir absolument : ce sont d’autres logos qui se ressemblent !

Moulin à images – "bis" et "ter"

Lundi dernier, nous sommes retournés voir le Moulin à images, oeuvre grandiose, tant au plan technologique, historique qu’artistique, de Robert Lepage et son équipe (sans doute nombreuse) qui ont réalisé un chef-d’oeuvre. Nous y allions avec de la parenté de passage chez-nous (Notre maison sert souvent d’accueil de passage : un vrai “bed and breakfast” ;-))

On arrive là à peine quelques minutes avant la représentation. Aucun problème à trouver un stationnement près. Tarif fixe maintenant instauré au Marché du Vieux-Port : 6$. À 5 dans une seule voiture, aucun problème !

J’ai redécouvert avec plaisir le Moulin à images. Mieux encore : j’ai saisi d’autres nuances devant lesquelles je n’avais pas allumé la première fois. Je l’avais dit : il faut revoir ce chef-d’oeuvre plus d’une fois, étant donné la densité des images projetées…

Voilà pour le “bis”.

Deux jours plus tard, des amis étaient de passage à Québec (Les anciens Alaskiens devenus Trifluviens), cette fois pour y amener un couple d’Alaskiens en visite au New Hampshire qui avaient décidé de faire un petit détour sur Québec. Une journée dans “le Vieux”, donc, qui s’est terminée au Moulin à images.

Cette fois, météo oblige, le stationnement s’était rempli à craquer… tout juste avant notre arrivée, une heure avant le début du spectacle. Mince !
Le stationnement voisin avait toutefois des place libres… à 10$ par véhicule. Nous étions 7 dans deux véhicules. Un peu plus cher que lundi, donc.

Je me suis retrouvé à commenter (en chuchotant, bien sûr) presque chaque scène, en anglais parfois approximatif (!), à un des deux Alaskiens présents, ce qu’il a apprécié grandement, c’était visible. D’autant plus qu’il a étudié en histoire américaine : il devait donc posséder quelques notions de base par la bande, nos histoires étant un peu liée, au moins dans la géographie des conquêtes, etc.

Voilà donc pour le “ter”.

Cette semaine, on apprenait que le Moulin à images sera prolongé jusqu’au 7 septembre. Pour un spectacle qui devait se terminer d’abord fin juillet, puis le 24 août, c’est vraiment bien. Pendant que la Ville de Québec, via un fonds du gouvernement du Québec, allonge 547000 $ supplémentaires, les propriétaires des stationnements avoisinants continueront eux aussi d’empocher les dollars en surplus. Mais le spectacle en vaut vraiment la peine !

Signe des temps ?

Aujourd’hui, plus de la moitié de mes voeux me sont parvenus via Facebook, outil réseau à travers lequel j’ai retrouvé certaines personnes dont j’étais depuis longtemps sans nouvelles, et ce, même si je suis de la génération pas très Facebook 🙂

L’autre moitié des voeux se divise en trois, une plus grande partie par téléphone, puis les deux autres, par courriel ou en personne. Donc, ces trois parties (téléphone, courriel et “en personne”) réunies équivalent environ, mais pas tout à fait, au nombre de souhaits de bon anniversaire reçus via mes amis sur Facebook. Et ce à peine quelques mois après que je fus devenu membre de Facebook…

Y’a pas à dire, les réseaux sociaux prennent de plus en plus de place et constituent de plus en plus un réel moyen de communication.

Parler de la météo, c'est mal ?

Si j’en crois le Gros Bon Sens, il semblerait. À tout le moins, comme il le dit dans son billet, ça prouverait une faiblesse dans notre intellect collectif ! Rien de moins.

Je suis un peu d’accord avec lui en ce qui concerne le fait, peu répandu ailleurs dans le monde, que l’on parle très souvent de la météo au Québec. C’est un sujet de conversation passe-partout… Idéal pour parler de tout et de rien. Très pratique dans le commerce quand on veut donner au client l’impression d’avoir une conversation…

Mais le fait de parler de météo n’est pas mauvais en soi, d’autant plus qu’au Québec, nous vivons majoritairement dans la Vallée du St-Laurent, véritable «terrain de jeu des masses d’air», selon les paroles mêmes de mon prof de géo de 1re secondaire (il y a (très) longtemps de cela).

Comme dans toute autre chose, c’est quand on exagère que ça devient lassant, ou que ça prouve qu’on manque d’imagination. D’accord avec le Gros Bon Sens ici aussi.

Ceci dit, parler de météo, ça peut parfois permettre de sonder les gens, psychologiquement parlant. Ainsi, je me rappelle d’une cliente (j’ai travaillé dans une épicerie de petit village pendant au moins 12 ans) avec qui je tenais souvent le genre de conversation suivante :

-Fait pas beau aujourd’hui, hein ?
-Non, c’est épouvantable, mes plants de tomates sont en train de pourrir dans mon jardin (etc.).

Ou encore :

-Fait beau soleil aujourd’hui, c’est plaisant !
-Ouais, mais c’est ben trop chaud, on creuve, c’est trop humide…

Ou encore :

-Fait beau soleil aujourd’hui, c’est plaisant !
-Ouais, mais y’annoncent de la pluie pour après-demain 🙁

Dans cet exemple, c’est vrai qu’on comprend vite que cette personne était très négative, et ce, sur à peu près tout.

Alors parler de météo, oui ou non ?

Sans exagération, ça ne me dérange pas. Comme mon père et son père avant lui, j’aime suivre les prévisions (voir les widgets dans la colonne de droite ;-)) mais sans en être maniaque. Je m’intéresse à la météorologie, mais comme autre chose, il faut en revenir aussi.

De plus, quand on vit des hivers d’exception comme l’hiver dernier, quand on a un été pluvieux qui fait en sorte que certaines récoltes de petits fruits sont réduites d’au moins 40 ou 50 %, quand on connait des cultivateurs qui en arrachent cet été, je ne voi pas pourquoi ça serait faire preuve d’un intellect moindre que d’en parler. UN PEU ! C’est aussi ça, le gros bon sens ;-))