Journée historique… (Obama)

Aujourd’hui, bien sûr, c’était la prise de pouvoir à Washington, par Barack Obama. Journée historique est l’appellation que l’on a le plus entendue.

Première fois qu’un noir américain est au pouvoir à ce poste prestigieux de président des USA.

Personnellement, ce n’est pas le fait que ce soit un noir qui compte le plus, mais plutôt tout ce que cet homme peut représenter ou symboliser. En quelques dizaines d’années à peine, l’évolution du traitement humain pour TOUS les citoyens américains est phénoménale, celui concernant la distinction des “races” en particulier.

Barack Obama devient tout à coup un puissant symbole d’humanité auquel se rattache une grande partie de la population américaine et, par extension, de la population mondiale également. Un symbole qui devient presque un mythe vivant, une légende incarnée qu’on se plait à évoquer et qui fait rêver des millions et des millions de personnes. Une image ultra-forte qui véhicule un message d’espoir, oui, mais aussi un immense défi.

Cette semaine, Obama a beaucoup insisté sur l’immensité des tâches à venir. Le Sauveur se fait un peu plus réaliste, ou insiste sur la réalité et la faisabilité des choses dans un temps tout aussi réaliste. Il a entre autres mentionné la possibilité que la fermeture de Guananamo prenne plus que les 100 jours initialement prévus, etc. Être dans ses souliers (dont je me fous de la couleur autant que celle de la robe de la première dame !!! non mais…), j’aurais la chienne tellement les défis semblent aussi démesurés que la joie immense et le rêve qui règne dans les coeurs aujourd’hui.

Ceci dit, peut-être Obama incarne-t-il le côté immense rêve dont chacun a besoin et qui servira par la suite de moteur à l’action, en vue d’atteindre des buts et des objectifs de société qui influencent tous ses membres.

Dans un monde où le cynisme est croissant face aux politiciens robotisés par des faiseux d’images et des cons-seillers qui tentent de nous vendre des vendeurs de char trop politically correct, il est peut-être temps que surgissent des figures un peu plus légendaires qui font rêver au départ et qui accompagneront avec leadership affirmé le peuple dans sa transformation.

C’est ce que je souhaite qui arrive à nos voisins du Sud, et aussi qui puisse rejaillir sur nous et sur d’autres sociétés, tout en sachant que la diversité doit continuer d’être valorisée (pas de modèle unique avec une seule école de pensée stérilisante par définition !), et ce, par tous et chacun. Et ça, ça vaut pour les Américains, mais aussi pour toute organisation, réseau, société qui se réclame du progrès, de l’avancement et de l’humanité tout court !

Mazda 5

Dernièrement, j’ai magasiné un véhicule plus familial que ma Civic 2000, même si celle-ci pouvait être vue comme un véhicule familial lorsque je la regardais à travers un verre déformant (voir ce billet). Ça demeure de l’illusion, quand même, et de l’illusion, ça ne se déplace pas réellement sur une route !

Alors voilà, compte tenus de nos besoins actuels et de la planification à moyen terme concernant ces mêmes besoins, il nous a fallu acheter un truc un peu plus énergivore, mais, disons-le aussi, plus confortable.

Quelques commentaires :

Équipement :
Ceci dit, je n’ai pas choisi la version GT, plus luxueuse avec son toit ouvrant électrique, ses miroirs chauffants, son téléphone cellulaire mains libres qui passe par le système de son, ses phares antibrouillard, , son régulateur de vitesse, ses roues de 17 pouces qui coûtent plus cher à chausser, ses autres accessoires plus ou moins utiles comme le mini-aileron arrière sur le toit (paraît pas trop, heureusement), ses garnitures aux couleurs de la carrosserie, ses seuils de porte légèrement prolongés, etc. Tout ça avec le même moteur, mais un peu plus de poids à traîner…

J’ai donc privilégié la version GS, très bien équipée quand même, si ce n’est qu’il faut cocher l’option de l’air climatisé, car, bien que la version sans climatiseur existe sur papier, il n’y a à peu près pas de véhicules ainsi “non équipés” qui existent physiquement. Au final, une différence d’environ 2500$ entre la GS et la GT.

Acheter plutôt que louer :
La question ne se pose plus depuis belle lurette pour moi. J’ai loué une fois, en 1997, alors que les locations étaient un phénomène assez nouveau ici et que le prix était vraiment bas. J’ai cassé mon bail après 3 ans (sur 4 au total) pour acheter ma Civic 2000. Je faisais alors trop de kilométrage annuel.

Acheter neuf ou usagé :
Là, j’avoue m’être longtemps posé la question. J’ai fini par acheter neuf pour 2 (ou 3) raisons.
1-Je garde mes véhicules longtemps (à preuve la Civic 2000 presque encore “neuve” après 8 ans et demi et plus de 230 000 km, que je conserve pour aller au boulot de façon plus économique).
2-Le prix des autos usagées, payées à plus fort prix il y a environ 2 ans, est trop élevé par rapport au prix des voitures neuves, dans la gamme de produits que je convoitais, pour mes besoins (importante précision). La différence usagé-neuf ne valait pas la peine pour quelques dizaines de milliers de kilomètres en plus !
Finalement, 3e raison qui est un peu reliée à la 2e (le coût), les taux d’intérêts ont baissé de 2% et plus, depuis novembre, chez Mazda, pour être aussi bas que 0% si on a le budget pour payer sur 36 mois (pas mon cas tout de même!) Ainsi, en empruntant le même montant que pour la Civic 2000, en 2000, je me retrouve avec des paiements d’environ 70$ de moins par mois. Le taux d’intérêt fait quand même une grosse différence, non ?

L’essai routier :
D’abord je dois souligner que le véhicule est assez confortable, mieux insonorisé qu’une Civic (qui ne l’est à peu près pas, avouons-le), plus feutré…

Le moteur, un 2,3 litres de 153 ch, le même que dans la Mazda 3 Sport (très peu de différence avec les 148 ch du moteur 2,0 litres de la Mazda 3 “pas Sport”, mais différence de couple-moteur d’environ 15 lb-pi) parvient quand même à extraire de l’inertie la carrosserie de plus de 1550 kg. C’est un peu juste comme puissance, mais quand même agréable.

La direction, de son côté, malgré sa précision, ne transmet pas assez les sensations de la route, si je compare à la Civic 2000, par exemple. On dirait qu’il y a 2 ou 3 éponges qui traînent dans le système entre mes mains et le bitume 😉 Ainsi, on arrive à faire patiner une roue sur la neige, sans s’en rendre immédiatement compte… La tenue de route est très bonne par contre, ce qui contribue au plaisir de conduire.

Le premier weekend, j’ai fait un trajet de près de 300 km composé majoritairement d’autoroute et j’ai pu, malgré le fait que le moteur est en période de “rodage final” (premier 1000 km) (le rodage initial étant fait en usine) et que nous soyons en hiver, faire une moyenne de 11l/100km. Pendant que la Civic 2000, dans les mêmes conditions, fait habituellement du 8,5l/100km… Je prévoyais une différence de 2 à 3l/100km. Le premier calcul ne me fait pas mentir. Si j’enlève environ 2l/100km pour la consommation estivale, j’arrive à 6,5 pour la Civic et je prévois donc 9 pour la Mazda. On s’en reparlera, car j’aime mesurer la consommation de mes véhicules en gardant dans un calepin la trace de tous mes pleins d’essence, avec le kilométrage, etc. Avouez que ça arrive pas mal mieux, comme précision de calcul de consommation d’essence, que ces gens qui disent “Je mets 40$ d’essence par semaine dans mon véhicule”, phrase qui n’indique en rien la consommation d’essence d’un véhicule, car on n’a pas le kilométrage, la quantité d’essence, les deux éléments ESSENTIELS pour mesurer la consommation d’essence !!! (Si certains se reconnaissent ici, eh bien je ne vous en veux pas, mais j’aime les précisions :-))

Pourquoi Mazda ? :
J’ai toujours eu des véhicules Honda, si je ne compte pas la Nissan Micra “universitaire”…
Mais Honda ne fabrique pas du tout le véhicule dont j’ai besoin, aussi simple que cela. Trouvez-moi une Fit 2 pieds plus longue et 6 pouces plus large, avec un moteur d’environ 2.0 litres et je l’achète tout de suite. Non, le CRV ne correspond pas à cette description !
Il y aurait peut-être eu la Kia Rondo, mais la disposition des sièges ne me convenait pas. Ça me prend l’espace entre les 2 sièges de la range médiane pour y glisser à l’occasion mon “case” de clavier. De plus, la cote de consommation de la Rondo que j’ai vue ajoutait 1l/100km par rapport à la Mazda 5.

Je suis donc conscient que je n’ai pas acheté le véhicule parfait (il n’existe pas). Pour mes goûts, il consomme un peu trop, tout en manquant un petit peu de puissance. Il faudrait donc trouver une Mazda 5 Turbodiesel, un peu plus légère et l’affaire serait réglée. Mais comme je vis en Amérique du Nord, les moteurs diesel, on nous les boude, puisqu’au Sud de notre frontière, personne n’en veut. C’est ça être un petit marché comme le Québec. On ne nous considère pas beaucoup. Maintenant peut-être un petit peu plus depuis le retour des carrosseries hatchback (spécifiques à l’Europe (et l’Asie?) et dont on retrouve des amateurs au Québec, principalement, dans notre grand continent)…

MISE-À-JOUR : 2009-01-18–9h24 :
J’oubliais une raison MAJEURE pour choisir ce véhicule : une transmission manuelle 🙂

Polarisation extrême = guerre :-(

Il est de ces jours comme ça où l’on constate tout simplement, bien impuissants face à une situation…

J’écoute les nouvelles ce matin et, comme depuis quelques jours, rien ne me réjouit dans ce que je vois et entends.

Puis la réflexion démarre… et revient sur des thèmes déjà abordés. Principalement celui sur la polarisation excessive, celle qui tue le débat, celle qui tue tout court. La polarisation extrême mène obligatoirement à la destruction. Impossible de construire dans de telles conditions.

Dans le contexte de ce qu’on appellera sans doute la (x-ième?) guerre de Gaza, la polarisation existe bel et bien, et ce, depuis des millénaires. Je ne me rappelle plus de la source, mais j’ai déjà lu que, dans une certaine Bible, que le méchant Caïn était l’ancêtre des Arabes et que le bon Abel était celui des Juifs… Peu importe la véracité de cette “affirmation”, il appert que l’origine du conflit, elle, se perd presque dans la nuit des temps. Alors facile d’imaginer ce qu’une telle polarisation peut engendrer comme envies de destruction si on la prolonge dans un temps très long… Triste et désolant !

Ici, donc, la polarisation consiste à idéaliser un parti (le sien) et à démoniser l’autre. On change de camp et on inverse les rôles…

Dans les informations qu’on entend ici, on sent un vent favorable pour Gaza, victime actuelle dans ce conflit. Mais je suis sûr que si on va en territoire d’Israël (où j’ai de la parenté actuellement), nous aurons la position exactement inverse…

Solutions à ce conflit ? Je ne pense pas, malheureusement !

Mais, par extension, je me dis qu’on est encore loin d’un climat de coopération et de co-construction quand je vois de telles polarisations qui dégénèrent sur le plan mondial. Le changement de paradigme est loin d’être complété. Parfois, j’en viens presque à me demander s’il est seulement amorcé ! Vivement, que des forces nouvelles se mettent en oeuvre au lieu de s’imposer !

Construisons en évitant les polarisations destructrices, ça urge !