Superbe cocktail vacances à savourer au moins une fois par année, le secteur de la rivière Péribonka appelé la Vallée de la Péribonka vaut la peine d’être vu et parcouru pour qui aime la nature sauvage, et ce, malgré les vestiges d’une activité forestière, qui a passablement modifié le lit de la rivière (on a un peu refait depuis), et d’une activité hydro-électrique qui a aménagé des lacs-réservoirs sur le tracé de la rivière, d’où le découpage en secteurs… entre les barrages construits depuis quelques dizaines d’années.
Depuis quelque 3 ans, on s’est affairé à baliser la rivière, parsemée de hauts-fonds parfois sablonneux, quelquefois rocheux, on a commencé à aménager des endroits pour la mise à l’eau des embarcations, on a publié un guide fort intéressant – à ne pas lire en naviguant par contre! -, et on se propose d’installer éventuellement quelques équipements de base là où on fait actuellement du camping sauvage sans aucune installation : camping qui est agréable selon moi, mais ce n’est pas l’avis de tous. (C’est que je suis du genre à détester profondément les campings où on s’entasse comme lorsqu’on vit en ville, mais sans l’isolation des murs ! Le camping devrait n’exister que pour profiter de nos grands espaces :-))
Voici donc quelques photos prises lors de ce voyage de 2008, 3e édition pour moi, mais la xième pour le reste du groupe, plus restreint cette année : 5 personnes et 3 embarcations (chaloupes à moteur hors-bord) – d’habitude on est 9 ou 10 pour 5 ou 6 embarcations.

La rivière Péribonka et les nombreuses falaises qui la bordent.

L’immense évacuateur de crues du
barrage Péribonka 4 (156 km du Lac St-Jean, si on suit le parcours de la rivière – plus de 100 km au Nord du Lac à vol d’oiseau), dont la construction n’était pas terminée à pareille date l’an passé.

La Péribonka est parsemée de baies où la chaloupe ne peut parfois pas aller, mais ce n’était pas un problème cette année avec un niveau d’eau plus élevé qu’à l’habitude (au moins 30 cm de plus, allez donc savoir pourquoi !!!)

C’est dans ces baies et dans les entrées de petites rivières affluentes que se cachent souvent le brochet, poisson abondant dans cette rivière.

Baie de la rivière Jolie, près de la borne no 46. J’y ai pris mon plus gros brochet à vie (Je ne suis pas très pêcheur, alors ma prise est une bonne prise, sans plus ;-))

Le voici donc, gardé au frais dans la rivière (après qu’il ait vécu une mort rapide : rassurez-vous) pendant que la chaloupe avance lentement.

Deux des trois ouananiches pêchées pendant le voyage par de meilleurs pêcheurs que moi 😉

Chutes de la rivière du Sault, situées presque en face de notre campement : borne no 62.

Le campement, dans un des endroits plus surélevés, contrairement à notre campement de l’an passé qui, lui, était situé sur le bout d’une des nombreuses îles de la Péribonka : zones plutôt inondées cette année à cause du niveau de l’eau.

Vue vers l’Ouest, à partir de notre campement.

Certains y auraient même vu ce
mirage ! 🙂
Cette photo date de 2006 : nous avions campé au même endroit que cette année. Mais la météo était assez différente : voir
ma photo d’alors !
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