Tout un lit !!!

Découvert chez Dominic Arpin, ce fameux lit 🙂

On pourrait presque dire (le presque est de trop, finalement, à bien y repenser…) :
-un lit où il fait (très) bon vivre !!!


J’ai donc regardé la démonstration Flash™ du produit, puis tout à coup, je me suis mis à penser à Hortensia qui, elle, vient de finir ses corrections, alors que moi, j’entre en phase réclusion très bientôt… Et si ce lit devenait un lieu pour corriger ? Alors j’achète ? (Hmmm ! Le prix risque de refroidir mes ardeurs morphéennes !)

Publication papier obligatoire ?

Hier, j’ai eu l’occasion de vivre un Skypecast (conversation audio seule) avec des gens du réseau Apprendre 2.0. À 5 personnes qui ont réussi à faire coincider leur horaire, nous réunissions 3 continents, c’est peu dire 🙂

Ainsi, nous avons pu nous pencher ensemble, pendant environ une heure, sur quelques questions sur l’intégration des TIC (mes amis européens diront TICE ;-)) à l’éducation en général et à l’enseignement en particulier. Nous avons aussi parlé de partage de ressources (comment collaborer vraiment entre personnes), de l’assez faible convivialité des “outils”-TIC actuellement disponibles (à notre connaissance en tout cas – quelqu’un d’autre a peut-être trouvé la perle rare et il pourra nous la partager bientôt, qui sait !).

Là où j’ai parfois accroché (Ceci se veut une hypothèse, peut-être une constatation, mais sûrement pas un reproche !), c’est quand j’avais l’impression que les initiatives de partage qui marchent doivent presque obligatoirement déboucher sur une publication : ça sonnait dans le style “preuve d’une consécration” ou “célébration officielle d’une réussite”.

Je n’ai malheureusement pas eu le temps d’aborder ce sentiment dans la discussion, mais je me demandais pourquoi faut-il toujours une sorte de mise sur papier publiée pour officialiser quelque chose. On parlait de changements de paradigmes, eh bien ici aussi, ça pourrait se produire, non ?

Je sais bien que la pérennité du papier semble plus véritable que celle des données informatiques, mais il n’empêche qu’un manuel, aussitôt publié sur le marché, a cet aspect figé, voire coulé dans le béton, qui contraste avec la réalité de plus en plus mouvante à laquelle nous sommes confrontés. Alors pourquoi s’embarrasser (!) du papier et de la publication figée en cette ère de l’information constamment mise à jour ? Je sais bien qu’une publication permet d’immortaliser en quelque sorte quelque chose non pas au terme de son élaboration, mais plutôt à UN TERME de son élaboration, car l’élaboration n’est jamais complètement finie…

De là à passer au débat sur les manuels scolaires, il n’y a qu’un pas que je franchis allègrement ! Vivement qu’on mette ces énormes budgets ailleurs 🙂
Dans des TBI, par exemple ? Ou des tablettes PC ? Ou… … …

Toujours plus gros : enfin fini !

Billet qui aurait aussi pu s’intituler : «Non, je ne pleurerai pas !» (même si…)

À la suite de l’annonce d’hier concernant la fermeture de (non pas une, mais plutôt) quatre usines de GM, je me suis dit que la limite venait probablement enfin d’être atteinte concernant le principe américain automobile (seulement automobile?…) du “toujours plus gros”.

Il y a longtemps que la rationalisation de la fin des années 1970-début 1980 avait été mise au rancart par l’industrie automobile américaine. D’ailleurs, les fabricants automobile d’autres pays s’étaient joints parfois allègrement à cette tendance, faisant grossir leurs modèles à chaque renouvellement de la gamme, pour suivre le marché, du moins le marché américain, marché duquel le Québec s’est toujours un peu démarqué, même si on est une goutte d’eau en Amérique du Nord.

Comme vous le savez peut-être déjà (J’en avais très brièvement parlé ici), je n’ai jamais été un partisan des grosses voitures, encore moins des gros camions et autres 4X4 ou, pour donner dans l’euphémisme, des multisegments, qui ne sont que des 4X4 abaissés, pour la plupart, toujours assoiffés de pétrole (Je sais, j’exagère un brin, mais la caricature a souvent le don de rendre évidente la compréhension d’une réalité !).

Hier, on a eu la confirmation de ce qu’on savait (presque) tous déjà d’instinct : le marché, c’est comme un château de carte, et le château est en train de s’effondrer, car on a atteint un seuil critique du prix de l’essence. C’est (enfin?) assez pour que la population réalise que consommer l’essence à plus de 10 litres au 100 km pour une voiture domestique, c’est beaucoup… Le nerf de la guerre étant le budget, voilà qu’enfin on commence à comprendre.

Là où je trouve cette histoire triste, c’est en ce qui concerne les pertes d’emploi. Ces employés auront eu un employeur imprévoyant, qui n’a pas su anticiper l’avenir et qui doit revoir son offre automobile de A à Z, si la chose est encore possible. J’avais d.jà qualifié en classe GM de géant au pieds d’argile : on en a eu une preuve de plus hier. Et ce n’Est guère mieux chez Ford ou Chrysler : la baisse se fait sentir là aussi…

Vivement qu’on nous amène encore plus d’automobiles économiques qui sauront nous transporter sans ruiner l’environnement et nos poches. Il est temps que l’industrie s’ajuste !

Homo

À la demande de Zed (avec beaucoup de retard, je sais, désolé Zed, sincèrement), voici le billet promis.

Au cours de mes années d’enseignement, il m’est arrivé à l’occasion d’aborder le sujet de l’homosexualité en classe. Ce sujet est toujours délicat, car on sent plusieurs préjugés complètement inutiles desquels on n’est pas toujours complètement sorti soi-même parfois (?) (Sous-entendu : ce ne sont pas tous les enseignants qui sont à l’aise avec ce sujet…)

Ainsi, il m’est déjà arrivé de raconter aux étudiants la fois où un couple de mes amis s’est embrassé (tout ce qu’il y a de plus banal et ordinaire comme embrassade) en se disant au revoir. Exactement comme un couple d’hétéro qui se sépare le temps d’une journée de travail…
Je me rappelle même avoir alors pensé au premier coup (le “jugé premier” si on veut) que ça faisait “spécial”, car moins courant, visuellement parlant. C’est une scène que je vois moins souvent, tout simplement… Et je me rappelle surtout avoir pensé, immédiatement après, que ce n’était chez moi que le fait que ça ne soit pas courant qui me faisait réagir. Car, au fond, un couple qui s’embrasse quand un va travailler, peu importe qui compose ce couple, c’est une scène courante, non ? Cette prise de conscience de jadis (ça fait moult années, cet exemple), racontée aux élèves, les faisait réagir. Et la discussion qui suivait pouvait amener à une prise de conscience plus approfondie, à une réflexion plus poussée.

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Il m’est aussi arrivé, à quelques occasions, qu’un ami ou une connaissance décide de se confier à moi, au sujet de son orientation sexuelle, de son homosexualité. Ces cas-là étaient des cas de gens qui se décident soudain à s’assumer complètement, après avoir vécu les déchirements que procure toute forme de marginalité. Dans tous les cas que j’ai connus (ils ne sont pas légion, mais tout de même), on sentait chez ces personnes une sorte de délivrance que leur donnait leur décision, même si la décision d’assumer complètement son identité (car ça fait partie intégrante de l’identité de la personne) n’avait pas été facile à prendre. Dans ces cas-là, souvent, je n’avais qu’à être l’oreille attentive dont ces personnes avaient besoin, d’être celui qui recueille la confidence, simplement, sans juger.

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Dans mes très lointain souvenirs, je me rappelle aussi celui où je m’étais à quelques occasions fait traiter de fif (3 lettres qui en disent long, comme disait récemment le Prof Masqué)… parce que je jouais du piano. C’était au tout début de mon adolescence, et ça blessait fort. Ce que j’ai su, puis constaté des années plus tard, c’est qu’au moins une de ces personnes insultantes de l’époque était aujourd’hui homosexuelle. La difficulté d’assumer au départ fait parfois agir ainsi…

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Je me rappelle aussi avoir vu grandir un enfant et d’avoir découvert plus tard que cet adulte était homosexuel. D’avoir jasé un peu avec un de ses parents et que l’on se soit dit que nous n’étions pas du tout surpris… Qu’on l’avait senti à l’époque et que c’était beaucoup mieux que cette personne s’assume pleinement, plutôt que de vivre dans l’ombre d’elle-même…

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Enfin, je me rappelle aussi cette autre personne homosexuelle, pleinement assumée dans sa vie de tous les jours, qui avait en horreur ces parades où des extrémistes (ce sont ses mots) se pavanent et font paraître l’homosexualité comme une grosse caricature (expression pléonasmique s’il en est une ;-)) – encore ses mots.

C’est aussi cette même personne qui nous racontait des “jokes d’homosexuels” ! Il y avait peut-être un peu d’auto-dérision dans ce fait : l’auto-dérision de celui qui s’assume pleinement. Mais les “jokes” étaient toujours tout de même assez respectueuses. De l’humour sain, pourrais-je dire.

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Bref, la discrimination, peu importe sur quoi elle porte, a un côté malsain, dommageable indéniable.

Mais en même temps, il faut savoir faire la part des choses (discerner là où il y a discrimination réelle et néfaste), comme dans le cas du dernier exemple de l’homosexuel qui raconte des “jokes” d’homosexuels dans un contexte où il fait la preuve de la pleine “maîtrise” de sa “condition”. Bien sûr, dans ce cas, les “jokes” ne sont pas discriminatoires. (Sous-entendu, il existe des “jokes” fortement discriminatoires et il faut avoir la sagesse de faire la différence entre les deux style de blagues…)

Donc, pour faire la différence entre les deux cas (discrimination ou non), il faut tout de même avoir un peu (beaucoup?) réfléchi 🙂

Beaucoup plus facile à dire qu’à faire, n’est-ce pas ?

Blog, blogue, blogg, …

Ça fait un temps que la question me turlupine, surtout depuis que je lis, principalement en provenance d’outre-Atlantique, plusieurs versions du même mot, soit le mot blogue.

Bien entendu, comme beaucoup de termes en informatique en général, le mot origine de blog, dans la langue de Skakespeare. Mais en français, comment l’écrire ? Simplement faire un emprunt intégral de l’anglais blog sans se poser plus de question ou parce que ça ferait in ?

Je crois qu’on pourrait pencher pour ce choix orthographique si le mot existait seul, sans aucun autre dérivé. Mais ce n’est pas du tout le cas.

En effet, il existe le verbe bloguer, le nom blogueur (celui qui blogue (verbe) ou qui tient un blogue (nom)).

Je me posais toutes ces questions lorsque j’ai lu quelque part un commentaire de Zed qui faisait référence à l’OQLF (Office québécois de la langue française). On y trouve en autres ce qui suit : (Le gras italique est de moi)

Notes linguistiques :
Bien qu’elle soit souvent utilisée par des francophones, la graphie blog (emprunt intégral à l’anglais), qui est mal adaptée sur le plan morphologique (le suffixe -og n’existe pas naturellement en français), n’a pas été retenue et est déconseillée en français. Il en est de même pour les termes formés avec les mots blog et weblog, comme blog personnel, blog perso, weblog personnel et weblog perso.

Le terme weblogue, correspondant à la forme anglaise d’origine web log, n’a pas été retenu, car il vient concurrencer inutilement le terme blogue et ses synonymes, carnet Web et cybercarnet, adoptés par un grand nombre d’internautes francophones. Il en est de même pour les termes formés avec le mot weblogue, comme weblogue personnel et weblogue perso.

Dans les termes blogue perso, carnet Web perso et cybercarnet perso, perso, abréviation familière de l’adjectif personnel, est habituellement invariable. Cependant, dans un but de simplification, l’usage du pluriel (persos) est également admis.

Au sujet du 2e paragraphe, je trouve que blogue tout court (au lieu de carnet web ou web-blogue (!)) fait très bien l’affaire car il se trouve forcément, par définition je dirais, sur le web. Cybercarnet ou carnet web doit donc, de son côté, spécifier de quel genre de carnet il s’agit, car tous les carnets ne sont pas web…

Donc, le raisonnement qui est fait sur ce site semble correspondre en tous points au mien.

Dernièrement, le questionnement s’est poursuivi, par extension, avec le mot tague. À ce sujet, le site de l’OQLF est carrément muet (enfin, si on cherche très vite – pas beaucoup de temps). On y trouve le terme anglais tag qui ne fait pas référence au même sens que la tague, le jeu ou taguer, le verbe. Ces deux derniers mots, selon Zed toujours, semblent être plus régionaux ou moins répandus. Ce n’est peut-être qu’une question de temps, à moins qu’un mot entièrement français ne trqaduise parfaitement le tout.

bref, pour respecter la morphologie et la formation des mots dérivés, je déciderais, perso (ou personnellement (!)) de suivre la même logique avec tague qu’avec blogue.

Qu’en pensez-vous ?

Ah oui ! J’oubliais : blogosphère, de son côté, ne prend pas de u après le g pour la même raison que dans le mot langage versus le mot langue. Simple question de prononciation 🙂