Les coûts du 29 février

Aujourd’hui est la journée supplémentaire dont on peut bénéficier une fois aux 4 ans, sauf quand l’année est divisible par 100 (Il n’y aurait donc pas eu d’année bissextile en 1900, et il ne devrait pas y en avoir en 2100 – dans un cas comme dans l’autre, je n’y suis pas…), mais oui, par contre, quand l’année est divisible par 400 (On a eu une année bissextile en 2000). Pour (beaucoup) plus de détails, voir ici.

Cette journée a un coût. On en parle ici pour Québec, pour la Belgique (cette dernière référence est un article plus général qui peut s’appliquer à votre cas également). Faites une petite recherche “coûts 29 février” et vous trouverez d’autres références 😉

Bien sûr, le 29 février n’engendre pas que des coûts. Ainsi, les abonnements aux mois ne comptabilisent pas ce jour supplémentaire. Mais nos Commissions scolaires non plus ne comptabilisent pas ce jour de plus, car on est payé 200 jours par année, peu importe qu’il y ait un 29 février ou non. Pas de bonus pour les profs, snif !

Capayous

Mot inexistant dans le dictionnaire, mais représentant quelque chose de bien réel qui désigne une sorte de lanterne utilisée pour une procession ou pour suspendre simplement quelque part à l’extérieur, dans la région de la Côte-Nord, d’où viendrait le mot…

J’ai fouillé sur le web pour retracer la procession où on avait utilisé l’objet désigné comme un “capayou”, mais je ne retrouve plus la page web 🙁
Faut dire que c’était une toute petite phrase perdue dans une série d’articles.

Par contre, j’ai trouvé une auberge en France qui utilise le nom, ainsi qu’un casse-croûte à Havre-Saint-Pierre qui porte le nom de Casse-croûte au Capayou.

Quand on va dans le bois pour se reposer, comme ce NE sera PAS* le cas ce weekend, nous utilisons de ces capayous, faits maison (ou plutôt faits “chalet”), que l’on suspend délicatement aux arbres. Atmosphère garanti 🙂


MISE À JOUR : 2008-02-28–07h51
*Mon billet (à saveur un peu humoristique) était tout prêt à publier, juste avant le départ, mais de la mortalité dans la famille de mon beau-père (propriétaire des lieux), fait en sorte que la fin de semaine deva être reportée à plus tard…

OPC : à l'agonie ? – modifié

Je me faisais la réflexion, il y a quelque temps, sur les pouvoirs de plus en plus dilués de l’Office de la Protection du Consommateur (OPC).

Avec l’éclosion des marchés, la diversité de plus en plus grande du commerce en général et des moyens de commercer en particulier, l’Office fait de plus en plus piètre figure, ne parvenant plus à défendre les droits des consommateurs.

Quelle ne fut pas ma surprise de voir annoncé pour l’émission de télé La facture, à la SRC demain soir, ce sujet à l’ordre du jour. Intéressant ! J’ai hâte de regarder l’émission qui parle, entre autres, d’un budget sans cesse restreint pour expliquer la pâleur croissante de l’OPC.

Peut-être serait-il temps de revoir les buts et les mandats de l’OPC ?

MISE À JOUR : 2008-02-26–20H20 :

Un peu en réponse à Safwan et à la suite du visionnement de l’émission, voici mon ajout :

Le reportage confirme simplement ce que j’intuitionnais depuis quelque temps. Faut croire que mon intuition ou mes déductions sont passablement justes, des fois 😉

Ainsi, avec la prolifération des contrats de cellulaires alambiqués à souhait, par exemple, avec les pratiques commerciales à la limite du “profondément tordu” qui s’amplifient, je me dis que si on n’entend parler de rien, c’est que l’OPC ne fait rien (Parce qu’il ne peut à peu près rrien faire, faute de ressources). Un autre exemple serait l’augmentation de la consommation effrénée chez les plus jeunes qui ont souvent comme exemple la première génération des grands consommateurs… surendettés.

Le positif dans tout ça (la baisse de l’OPC), c’est que le citoyen doit se responsabiliser de plus en plus… mais sans éducation préalable, la responsabilisation est à peu près impossible. Et le citoyen lésé (et conscient de l’avoir été!) doit se défendre de plus en plus seul, car l’organisme n’a plus la possibilité de l’aider… Triste constat.

RelâcheS

Cette année, nous avons droit à deux relâches… Non, il ne s’agit pas d’une relâche plus longue : quand même !

Vous me direz que ce n’est pas vraiment nouveau (2 relâches) et vous aurez raison… Ce ne sont pas toutes les régions du Québec qui “relâchent” en même temps. Mais, d’habitude, les relâches sont les mêmes à l’intérieur de la MÊME région. Cette année, c’est différent.

Les commissaires siégeant aux différentes commissions scolaires de la grande région de Québec ont d’abord décidé de faire la relâche une semaine plus tôt, puisque Pâques étant vraiment tôt cette année, on a décidé de “décoller” un peu les deux congés, même si Pâques ne constitue, à toutes fins pratiques qu’à une fin de semaine prolongée…

Cette année, Pâques tombe presque la date la plus tôt qu’il est possible d’avoir, si on considère que Pâques a lieu «le dimanche qui suit le quatorzième jour de la lune qui atteint cet âge au 21 mars ou immédiatement après. Autrement dit, c’est le premier dimanche qui suit ou qui coïncide avec la première pleine lune après le 21 mars (marquant le début du printemps).» (Source) (Lunes de 2008 ici)

Cependant, à peu près personne n’ayant été consulté dans ce dossier, des réactions diverses s’ensuivirent qui finirent par faire revenir certaines commissions scolaires sur leur décision. Ainsi, on se retrouve, dans la région de Québec, avec 2 relâches au lieu d’une. Une pour la rive Nord (cette semaine) et une pour la rive Sud (la semaine prochaine)…

Certains collègues de la région de Montréal sont en relâche cette semaine, d’autres en Mauricie le seront la semaine prochaine, etc. Difficile de coordonner certaines planifications avec ce casse-tête des relâches, non ?

MISE À JOUR : 2008-02-25–18h28
Quand j’entends cette «nouvelle» au Téléjournal Québec (Voir ici), je me dis que cette nouvelle n’en est pas une, puisqu’il y a déjà deux relâches dans la seule région de Québec… Je sais, on y dit que l’on (Office du tourisme, etc.) veut que le gouvernement statue et décrète une relâche pour Montréal et une autre pour Québec (rien de mentionné sur les autres régions!). Je comprends le but de la manoeuvre visant à moins concentrer les touristes en une seule semaine. Mais on a royalement manqué une occasion de dire que c’est un peu déjà le cas au Québec depuis plusieurs années, car la relâche varie selon les régions déjà (pas nécessairement selon la dichotomie Québec-Montréal, mais quand même)… Ce qui est moins winner, par contre, ce sont 2 reâches dans la même région, ce que je dénonçais ce matin…