Impression de photos

Hier, à mon retour à la maison après un peu de vacances, ce fut quelques courses, dont celle d’aller chercher les impressions de très nombreuses photos. Impressions que nous avons fait faire chez Jean-Coutu, à cause d’un prix spécial boxing day dont nous nous sommes prévalus le 26 décembre. (10 ¢ la photo, avouons que c’est tentant comme prix !) (Le problème, c’est leur terminal en magasin – trop de photos pour traiter par Internet – qui mélange les photos : on ne sait alors combien de temps il nous reste à faire patienter les clients suivants, à quelques minutes de la fermeture du commerce, car le classement chronologique initial sur le CD aurait permis de savoir où j’en étais rendu dans les recadrages nécessaires… Mais bon…)

Comme ça faisait 16 mois que nous n’avions fait faire aucune impression de photos, il y avait 753 spécimens (en fait un peu moins, car 66 photos provenait de quelqu’un d’autre de la famille qui voulait profiter du prix). Je reste donc fidèle à ma moyenne de 10% des photos prises que je fais imprimer. (À 5000 prises par an, la moyenne est facile à calculer 😉

Les impressions, maintenant…

J’ai l’impression que les photos sont sorties légèrement trop sombres. Pour certaines (pas beaucoup heureusement), mêmes les couleurs ont souffert. Il est évident que leur système de traitement en est un de masse (batch processing). Alors face à ces photos que j’ai regardées 2 fois plutôt qu’une, j’éprouve tout à coup un sentiment nouveau : celui d’aimer mieux regarder les photos à l’écran que sur papier. Il est vrai qu’un écran de MacBook Pro, ça possède un rendu vraiment très bon, comparé au moniteur ViewSonic vieillissant que je consultais auparavant.

Alors, est-ce parce que je suis mieux équipé, technologiquement parlant, est-ce parce que je me suis habitué aux pixels plutôt qu’au papier ? Je ne sais tout simplement pas. Mais je suis un peu déçu.

Avec un portable, il devient plus facile de transporter ses photos avec soi que de prendre quantité d’albums-photos papier. Vais-je refaire imprimer des photos un jour ? Je ne sais pas non plus… D’autres tests seront peut-être nécessaire. Peut-être que le spécial incluait un batch processing plus cheap ? Encore une question sans réponse.

Bonne année !

Deux mots qu’on a peut-être entendus dans les partys de famille où «chacun se la souhaite», comme le dit la vieille chanson, une bonne année assortie de voeux traditionnels, comme la fameuse «Santé» dont certains sont littéralement tannés d’entendre le simple mot, ou le simple souhait…

Il est vrai qu’on peut trouver à redire sur ces souhaits, sur le contenu, la manière de les formuler, la manière de les exprimer, dans le non verbal qui accompagne le souhait, dans l’embrassade ou l’étreinte qui s’y colle ! Et il n’a même pas encore été question des échanges de microbes, particulièrement virulents ces semaines-ci… Ouache !

Mais, en même temps, quand on s’y arrête quelques secondes, comme ce matin en me réveillant, quand on y pense juste un peu, n’est-il pas bon ou sain de se souhaiter, sincèrement, de passer une bonne année au moment où on en commence justement une ?

N’est-il pas agréable de serrer une main,vigoureusement, de prendre quelques secondes pour bien sentir l’énergie et la sincérité qui passe ? N’est-il pas agréable de serrer dans nos bras certaines personnes de la parenté que la nature a plutôt bien pourvues, et qu’on appelait «créatures» à une certaine époque, ou d’autres qu’on voit moins souvent mais dont l’énergie transmise devient contagieuse (comme les microbes, c’est vrai, mais bon…)

Oh, bien sûr, il existe de ces mains que le temps a ramollies, il existe de ces épaules fragilisées et voûtées par le poids des années. L’énergie s’en est peut-être allée progressivement au fil du temps, mais il n’empêche que de prendre le temps de toucher pour sentir un courant sincère circuler est peut-être une réalité dont on commence à être ignorant, en ces temps de virtualité de plus en plus présente.

Sur ce, chers lecteurs, je vous en souhaite une bonne, en 2008. Soyez heureux, virtuellement, sur la Toile, mais aussi dans le réel… euh, ce blogue est bel et bien réel pourtant, alors disons dans le tangible (?). Vous savez ce que je veux dire 😉