Madame la Girouette

Je sais pertinemment que ce terme est interdit en Chambre, mais comme je ne suis pas au Parle+ment, je me le permettrai allègrement, car il réflète une toute petite partie du ressentiment que j’ai envers ce qui s’avère être notre grand patron à tous, les éducateurs…

Hier matin, quelle n’est pas ma surprise de recevoir par courriel une copie pdf (un “scan” dont on retrouve copie jpg ci-dessous) d’une lettre de la Ministre de l’Éducation, des Loisirs, Sports, Chasse, Pêche, etc, etc, etc. (On aurait donc dû garder juste l’Éducation dans ce foutu ministère… mais pour ce que ça aurait changé…)

Il y a deux problèmes reliés à cette foutue lettre.

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Le premier est qu’on a décidé de reporter un changement important de la Réforme, devenue depuis Renouveau pédagogique car les euphémismes se digèrent peut-être mieux (?), soit le “cours-qui-n’en-est-pas-tout-à-fait-un-mais-qu’on-a-décidé-d’entrer-dans-des-cases-horaires”, et j’ai nommé le Projet intégrateur. Ce qui m’enrage le plus, c’est surtout la raison invoquée par Madame : permettre aux profs un temps d’appropriation, et blablabla et blablabla. QUOI ? PARDON ? La VRAIE raison est que bien des choses ne doivent pas être prêtes : on ne sait à peu près rien dans les écoles de ce “cours” (à part les écoles ciblées qui testent le tout en réajustant, etc.). Bref, il y a assurément, comme pour à peu près TOUS les cours réformés, une raison qu’on ne peut pas dire parce que ça paraît mal dans un discours de politicien, et cette raison est qu’on n’est pas prêt. Combien de “nouveaux cours” ont été lancés à la sauvette, avec de grands pans manquants qui ont fini par être prêts en cours d’année d’implantation ? Réponse : TROP. Combien d’enseignants se sont retrouvés en cours d’année sans savoir complètement ce qui s’en venait ? Réponse : TROP.

Combien d’enseignants comptaient sur des manuels qui prémâchent (c’est donc plus facile de manger du Pablum !) tout le contenu à enseigner, mais qui ne sont arrivés qu’en parties publiées tout au long d’une année d’implantation ? Réponse : TOUS. Enfin, tous ceux qui s’appuient délibérément sur des manuels pour enseigner, c’est-à-dire une majorité, malgré que le manuel est, par définition, périmé dès sa sortie ou presque en ce monde où beaucoup de choses évoluent rapidement. Mais ça, c’est un autre débat…

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Le deuxième touche le fonctionnement des écoles… Chaque année de l’implantation du nouveau programme (la Réforme), tous les profs ont été réunis par les directions d’écoles qui tentaient (avec un comité composé de profs et d’autres intervenants, dans mon école) d’entrer ces nouveaux cours dans une grille-matière. S’ensuit une consultation de l’ensemble des profs, qui débouche parfois sur de nouvelles propositions sur lesquelles la direction se penche et qu’elle accepte parfois, selon ce qu’elle entrevoit comme faisable ou pas, etc. Par la suite, le tout est adopté au CÉ de l’école (Conseil d’établissement) et envoyé à la CS (Commission scolaire).

À notre école, nous en étions rendus à l’étape d’aller au CÉ avec une proposition de grille-matières, après moult réunions du Comité avec la direction, des profs en assemblée générale, etc., quand, BANG !, la Ministre décide de surseoir à l’implantation du nouveau “cours” Projet intégrateur !!!

Réaction immédiate de quelques profs avec qui j’ai eu le temps d’en parler hier : une vraie GRRRRRogne face à la Sinistre, oups, Ministre. Désolé, Madame Courchesne, mais la grogne, ça sort parfois par les tripes… et les sentiments !

Encore une fois, pour paraphraser un cadre scolaire qui a déjà dit cela, Madame se lève un bon matin et décide de quelque chose selon la couleur de ses urines ! (Pas moi qui l’ai dit, j’vous jure !)

Alors, nous simples profs, devrons prévoir une ou des réunions la semaine prochaine, pour se pencher très très (trop?) vite sur ce nouveau problème engendré par Madame.

Tout ça me rappelle la décision trop hâtive concernant un bulletin chiffré, véritable balloune politique envoyée dans les airs pour se faire du capital, alors que tous devraient savoir que ce bulletin chiffré n’en est pas un vraiment, puisqu’il doit quantifier du qualitatif, ce qui est un non-sens en soi. (J’en ai déjà parlé l’an dernier ! 1, 2, 3, et même 4… J’avais du temps, dans ç’temps-là ;-))

On a donc une politicienne qui, comme tous les politiciens, se préoccupe de son image avant tout, qui tente de louvoyer selon la direction du vent, changeant de cap continuellement SANS même se donner la peine de prévoir toutes les implications qu’engendrent ses “sautes d’humeur”… DÉSOLANT, profondément navrant !

Le jour où on saura mettre l’énergie de façon positive pour susciter les changements, au lieu de constamment tourner en rond (avance-recule…), ce jour-là, on pourra PROGRESSER vers l’avant pour vrai ! JFK disait (merci Zecool pour la citation !) : «Tout le monde veut le progrès. – Mais le progrès requiert le changement… – et le changement reste impopulaire.»

Ci-dessous, les 2 pages du communiqué ministériel : cliquez pour agrandir.

Finalement, les Plaines seront vides

… ou quand le symbole devient beaucoup plus fort que la réalité qu’il représente.

Le texte qui suivra ne vise pas à démontrer un défense ardue en faveur de la commémoration de la Bataille des Plaines… En fait, jusqu’à hier, j’étais d’une tiédeur “tannée” d’entendre parler de la bataille de 2009 à propos de celle de 1759 ! Mais hier, je crois qu’on a basculé dans un extrémisme ou, si on veut, un autre épisode du genre psychodrame… malheureusement !

L’illustration ci-contre de Ygreck rend très bien l’ambiance qu’ont fait régner dans les médias quelques souverainistes plutôt radicaux, voire extrémistes, dits patriotes, mais on ne sait pas trop de quel pays au juste.

En effet, ce ne sont pas les Québécois qui ont perdu en 1759, mais bel et bien certains Français… Par la suite, la France a achevé de faire ce qu’elle faisait depuis des dizaines d’années : abandonner sa colonie, ses pauvres colons, à leur propre sort. La neige, ça prenait trop d’énergie à la France de l’époque et, franchement, ti-Louis n’en avait rien à foutre, perdu dans son grand château avec sa cour…

Qui a gagné au final, dans cette bataille ? Sûrement pas les Anglais, malgré les apparences, puisque c’est probablement à partir de ce moment historique que nous avons véritablement commencé à devenir un peuple. Des gens qui luttent contre des majorités pour conserver leur culture minoritaire. Ça aura pris du temps, de la patience… une longue longue révolution très tranquille : une conquête de petits pas, des milliers et des millions de petits pas, sur le terrain, à l’usine des années 20 ou 30, dans des entreprises diverses, en éducation, etc.

C’est cette prise en main de notre destin et de notre culture qu’il faudrait célébrer pour ne pas oublier, pour ne pas oublier qu’il nous faut demeurer vigilant pour garder vivante notre culture francophone, et non française, nuance archi-importante s’il en est une !

MAIS NON !
En lieu et place, on aura préféré se comporter une fois de plus en looser de première 🙁

Il y a longtemps que nous ne sommes plus Français, mais bel et bien Québécois et/ou Canadiens francophones… Pour paraphraser le personnage du tristounet Falardeau, personnage né en 1985 sous une forme d’Elvis (Gratton pour les intimes), nous sommes des Américains francophones. Juste à regarder notre façon de fonctionner par rapport à la manière française pour constater d’énormes différences ! (Ceci étant dit juste en observateur, sans préciser si une manière est meilleure qu’une autre ;-))

Au lieu de dire qu’on célébrait notre défaite, on aurait pu célébrer une prise en main de notre destin, une attitude gagnante, mais on aura préféré jouer à celui qui “est né pour un petit pain”, noir, rassis, de misère… Misère !

Tant que les Québécois se comporteront comme ça, ils risquent peut-être un jour de finir en 55e état américain, jamais en tout cas comme un peuple convaincu de la légitimité de son existence…

MISE À JOUR : 2009-02-19 — 13h20

Voici la copie exacte de mon commentaire, à la suite de celui de Hortensia qui m’a obligé à réfléchir encore plus et à préciser ma pensée, ce qui est loin d’être mauvais 🙂

Que la reconstitution soit annulée, soit ! Au rythme où allaient les choses, on ne pouvait plus vraiment continuer de se chicaner pour Bataillera, Bataillera pas, ou Commémorera ou commémorera pas…

1759 est une défaite, oui, mais une défaite qui est devenue malgré elle symbole de LA défaite. Avant les Plaines en 1759, il y a eu incendies sauvages le long du fleuve, par les Anglais. Dégueulasse, oui, comme toute guerre, d’accord ! La vraie perte, le passage des colons français aux Anglais, ce fut en 1763, quand les hautes instances ont décidé de laisser la neige pis le frette aux Anglais qui, comme disait mon prof d’histoire (un Belge !) en 4e sec., très fairplay, ont laissé deux “petites chiures de mouches” à la France, soit St-Pierre et Miquelon.

Par la suite, les Canadiens-Français (comme on les nommait à l’époque) ont été oppressés, oui. Mais ils ont continué d’exister malgré tout, survivants jusqu’au fond de leur âme. Ils ont continué de croire en mieux et ça a donné le peuple que nous sommes, avec sa mentalité complexe (comme toute réalité d’ailleurs pour peu qu’on analyse ou qu’on creuse un temps…) Ceci aura aussi probablement eu comme conséquence paradoxale un mode de vie toujours un peu teinté de survie, un complexe d’infériorité collective face à l’anglo-conquérant, un complexe duquel on se sort tranquillement (longue longue révolution plutôt évolution tranquille à laquelle je faisais allusion), tentant de continuer d’être de plus en plus souverain, culturellement parlant surtout, puisque sans culture, un peuple disparait.

Tout ceci à côté d’un ROC (rest of Canada) perplexe qui ne peut comprendre, car il a toujours été de l’autre côté.

Voilà pourquoi j’espérais secrètement qu’on finisse par célébrer quelque chose de positif, soit la lente, très lente (trop peut-être) re-prise en main après avoir mangé la claque et le pain noir. Célébrer la survie de ce moment qui a donné la vie d’aujourd’hui et l’ouverture plus grande, malgré ses grandes imperfections et son bout de chemin qui reste à faire.

Voilà pourquoi j’affirme qu’à partir de 1759, (ok disons quelques années plus tard peut-être, mettons, le temps de digérer la “claque sua gueule”), on a commencé à ne pas se soumettre totalement et donc, à ne pas se laisser asservir, voire assimiler.

Maintenant qu’on est rendu à une ère mondiale (la planète a beaucoup rapetissé depuis 250 ans – surtout le dernier 12-15 ans), on peut-tu passer à un autre mode que celui de victime ? C’est de ça dont j’ai voulu, maladroitement, parler…

Ma plainte au RQAP

J’avais déjà parlé du sujet ici (dans un discours où l’émotion du moment était très palpable !). Je viens de rédiger ma lettre au ministre, qui se veut une plainte que j’envoie au ministre responsable du RQAP, le ministre de l’Emploi et de la Sécurité sociale, monsieur Sam Hamad.

Je vous joins donc le texte complet de ma lettre ainsi que deux captures écran prises aujourd’hui directement sur le site du RQAP et qui prouvent mes dires.

Comme vous verrez, il y a GRANDE PLACE À AMÉLIORATION sur certains de NOS sites gouvernementaux !!!

Bonne lecture ! (En espérant secrètement (et naïvement) que le ministre ou quelqu’un ayant une autorité suffisante dans son ministère passe par ici, puisque j’ai laissé la référence à mon blogue dans la lettre !)

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Québec, le 23 janvier 2009.

À : M. Sam Hamad, ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable du RQAP (qui nous a fait parvenir une gentille lettre lors de notre demande faite au RQAP).

De : Sylvain B, (nouveau parent d’un beau poupon…)

OBJET : PLAINTE : impossibilité d’accès au site du RQAP vs accessibilité universelle aux sites web gouvernementaux du Gouvernement du Québec.

Monsieur le ministre,

L’automne dernier, juste avant la fièvre électorale fédérale, puis provinciale (!), j’ai fait une demande de prestation de RQAP, pour moi et pour mon épouse. J’ai bien essayé de m’inscrire en ligne, mais le site stipule qu’hors de Microsoft, point de salut : c’est-à-dire qu’il faut absolument un navigateur Internet obsolète, en l’occurrence Microsoft Internet Explorer (ou pire encore, Netscape, qui a été abandonné depuis des années par tous et chacun) pour avoir accès à l’inscription sur le site.

J’ai donc téléphoné pour avoir des explications et on m’a simplement, mais gentiment, confirmé ce que j’avais lu.

J’ai donc essayé de me plaindre sur le site en question, me plaindre de l’impossibilité d’accès à la section du site qui m’est utile : l’inscription. Mais sans succès ! Pour se plaindre, il faut… être inscrit ! Alors je fais comment pour me plaindre si ma plainte porte justement sur l’impossibilité de m’inscrire ?!! Avouez, monsieur le ministre, que ceci n’est vraiment pas fort comme situation… et très décevant pour un citoyen.

En vertu de l’accès à l’information qui doit être UNIVERSEL, et ce, incluant les sites web qui sont le moyen de plus en plus privilégié, en 2009, pour s’informer et traiter divers trucs administratifs de notre vie quotidienne, je vous demande, par la présente, d’intervenir rapidement afin de décloisonner ces sites-vases clos qui ne permettent l’accès qu’aux seuls utilisateurs de Microsoft Windows.

Il existe d’autres systèmes d’exploitation d’ordinateurs (Mac OS X, Linux, etc.) et un site web bien conçu est un site web à accès universel, toutes plateformes confondues. La chose est facilement réalisable; il suffit seulement d’arrêter de penser en “techniciens Microsoft certifiés” qui ne sont même pas conscients des autres plateformes existantes, tellement ils oeuvrent en vases clos et nous font subir cet état de fait, quand on leur laisse les rênes de nos sites Internet.

En terminant, je vous remercie de la diligence avec laquelle vous traiterez cette plainte que je ne savais pas à qui envoyer, étant donné la caducité chronique du site du RQAP.

Un citoyen déçu de l’absence d’universalité d’accès aux sites web de “son” gouvernement :

(signature manuscrite sur la version papier)

Sylvain B,
(adresse postale)
(adresse courriel)
http://slyberu.blogspot.com

P.S.: Je vous envoie cette plainte en format papier, pour être ainsi assuré du traitement de ma plainte en bonne et due forme, mais je vous envoie aussi ma plainte par courriel à l’adresse ministre@mess.gouv.qc.ca , adresse que l’on nous fournit sur votre site Internet.

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Images : cliquer pour agrandir :

Hors de Microsoft, point de salut :


Cul-de-sac ! : Voir dernière case du tableau : “Par Internet”…

Débarrer la bande passante ?

Dernièrement, au retour des vacances des Fêtes, j’apprenais de la part du directeur adjoint responsable des technologies dans mon école que la Commission scolaire avait décidé de ne plus brider ou ralentir YouTube comme elle l’avait fait par l’an passé et cette année (C’est quand même moins pire que les CS qui bloquent carrément YouTube !).

Heureuse nouvelle, bien entendu, sachant que, même si on retrouve de la cochonnerie sur YouTube, on y retrouve aussi d’excellentes capsules informatives et bien d’autres choses utiles encore. Faut juste savoir quoi chercher et où chercher, une compétence qui devrait s’enseigner plus pour vraiment apprendre, élèves, profs et administrateurs, à vivre dans cet environnement pluraliste.

En bloquant, on ne prépare pas les jeunes pour leur avenir, on fait juste attiser l’attrait pour l’interdit… Passer plus à côté du but que ça, c’est impossible ! En transmettant des valeurs de façon conséquente, on va beaucoup plus loin, et mieux, même si c’est au départ plus difficile.

Ma Commission scolaire semble comprendre de plus en plus que des ressources importantes existent sur le web. Enlever le ralentissement de YouTube est un premier pas, mais il en restera d’autres à franchir, bien sûr.

Le noeud du problème est celui de la bande passante, que les fournisseurs d’accès Internet vendent avec profit. Alors aussitôt qu’on a besoin de beaucoup de bande passante, on parle de coûts. Et qui dit coûts en cette période de crise économique dit budget serré, compressions, ralentissements, peur du déficit, coupures dans les ressources devenues essentielles (le Net).

Donc, tant que l’on considèrera la bande passante comme un goulot d’étranglement à l’accès aux connaissances, on fera toujours un peu fausse route. Il faudra bien choisir ses investissements ou carrément nationaliser l’accès Internet comme le suggérait quelqu’un récemment sur Twitter.

Parlant de bande passante, on a vu les limites du réseau Internet cette semaine, alors que tous voulaient regarder le discours inaugural de Barack Obama… C’est dans ces moments que l’on voit que le réseau est encore perfectible ! Au Nouveau-Brunswick, le ministère de l’éducation a voulu suggérer aux gens de NE PAS écouter Obama parce qu’on craignait qu’Internet flanche carrément… C’est donc dire que ce réseau-là aussi a besoin de plus de bande passante et de meilleurs choix d’investissement !

Pas de bande passante = beaucoup moins de projets intéressants qui peuvent être réalisés faute d’accès convenable. À l’ère du numérique, il faut arrêter de résonner (lapsus pour raisonner) en précambrien et savoir adapter nos moyens à notre époque, car le train n’attend pas et des gens seront laissés à la gare, juste à côté du télégraphe

Journée historique… (Obama)

Aujourd’hui, bien sûr, c’était la prise de pouvoir à Washington, par Barack Obama. Journée historique est l’appellation que l’on a le plus entendue.

Première fois qu’un noir américain est au pouvoir à ce poste prestigieux de président des USA.

Personnellement, ce n’est pas le fait que ce soit un noir qui compte le plus, mais plutôt tout ce que cet homme peut représenter ou symboliser. En quelques dizaines d’années à peine, l’évolution du traitement humain pour TOUS les citoyens américains est phénoménale, celui concernant la distinction des “races” en particulier.

Barack Obama devient tout à coup un puissant symbole d’humanité auquel se rattache une grande partie de la population américaine et, par extension, de la population mondiale également. Un symbole qui devient presque un mythe vivant, une légende incarnée qu’on se plait à évoquer et qui fait rêver des millions et des millions de personnes. Une image ultra-forte qui véhicule un message d’espoir, oui, mais aussi un immense défi.

Cette semaine, Obama a beaucoup insisté sur l’immensité des tâches à venir. Le Sauveur se fait un peu plus réaliste, ou insiste sur la réalité et la faisabilité des choses dans un temps tout aussi réaliste. Il a entre autres mentionné la possibilité que la fermeture de Guananamo prenne plus que les 100 jours initialement prévus, etc. Être dans ses souliers (dont je me fous de la couleur autant que celle de la robe de la première dame !!! non mais…), j’aurais la chienne tellement les défis semblent aussi démesurés que la joie immense et le rêve qui règne dans les coeurs aujourd’hui.

Ceci dit, peut-être Obama incarne-t-il le côté immense rêve dont chacun a besoin et qui servira par la suite de moteur à l’action, en vue d’atteindre des buts et des objectifs de société qui influencent tous ses membres.

Dans un monde où le cynisme est croissant face aux politiciens robotisés par des faiseux d’images et des cons-seillers qui tentent de nous vendre des vendeurs de char trop politically correct, il est peut-être temps que surgissent des figures un peu plus légendaires qui font rêver au départ et qui accompagneront avec leadership affirmé le peuple dans sa transformation.

C’est ce que je souhaite qui arrive à nos voisins du Sud, et aussi qui puisse rejaillir sur nous et sur d’autres sociétés, tout en sachant que la diversité doit continuer d’être valorisée (pas de modèle unique avec une seule école de pensée stérilisante par définition !), et ce, par tous et chacun. Et ça, ça vaut pour les Américains, mais aussi pour toute organisation, réseau, société qui se réclame du progrès, de l’avancement et de l’humanité tout court !