Chronique d'une mort annoncée…

Non, il ne s’agit pas de ce livre !

En fait, il s’agit plutôt d’une mort mécanique, survenue jeudi passé, dans mon vénérable véhicule de 6 ans et demi, âgé de près de 200 000 km.

Tout a commencé le matin, alors que l’indicateur de vitesse et l’odomètre ont carrément arrêté de fonctionner d’un coup sec. Jusque là, pas de problème, car on se dit que c’est l’usure, le nombre des années, etc. Mais la petite odeur de chauffé qui s’est instantanément mise à régner quelque temps dans l’habitacle m’a quand même questionné un peu… Bof ! Faut aller travailler, ça avance, alors allons-y !

Au retour, alors que je co-voiturais ma collègue, que j’allais quérir ma conjointe également, l’odeur de brûlé du matin s’est remise à flotter parmi nous… Bizarre, la pièce a lâché le matin et ça sent encore en fin d’après-midi?…

Quelques minutes plus tard, sur Henri-IV, presque à la sortie que je dois prendre, BANG!, plus de RPM et mon éternelle lumière Check engine (vieux, vieux problème pas grave du tout,lié à un imbécile sensor quelconque qui n’affecte absolument rien!) se met à pâlir… Ça sent à plein nez l’alternateur faiblissant ! Faut que je me rende jusque chez ma collègue qui DOIT être chez elle dans 5 minutes absolument, horaire de ses enfants oblige…

Je continue d’avancer, mais là, à chaque arrêt (que je ne dois pas faire complètement si je ne veux pas mourir sur un coin de rue : oups, je l’ai dit) les comportements erratiques se multiplient de plus en plus… (Ça c’est de la multiplication !) Le gaz répond parfois avec beaucoup de retard, d’hésitations et de soubresauts… même l’embrayage s’en mêle (ou s’emmêle). Ça sent la fin de plus en plus proche… et ça finit par finir ! Direct en avant du garage de toile chez ma collègue ! Plus rien, plus de son, plus de lumière, plus le moindre petit clic en tournant la clé : mort ! Normal, y’a plus de courant du tout, alors l’ordi et tout le tralala n’existent plus, l’auto est devenu une sculpture inerte devant un garage de toile… Wow ! C’était plus fort que nous, nous avons ri un méchant bon coup !

Heureusement, mon garagiste crêche tout près. Il a donc pu envoyer un de ses hommes avec une mini-batterie-chargeur qu’on a pu placer sous le capot (à moitié fermé) et nous rendre au garage lentement, à 1 km de là…

Quelques centaines de dollars plus tard, tout baigne ! J’ai presque fini de faire le tour de l’auto, en termes de réparations diverses depuis août dernier… Je devrais avoir la paix pour un bout de temps… j’espère !

Dans la lune…

Deux photos, même journée (hier).
Zoom numérique (alors qualité = bof !) de quand même 48 X…



J’essaierai de faire suivre ici quelques autres photos de ma promenade reposante d’hier, dans le parc si près de chez moi et que je ne prends pas assez le temps d’aller voir

Travail-loisir ou loisir-travail…

…là est la question !

En effet, dimanche, c’était la première pratique pour un show où on aide de jeunes amateurs à monter sur les planches pour chanter deux ou trois chansons chacun. Après l’écoute de chaque pièce (27 au total), la réalisation de partitions pour chacune (comme claviériste, je devais “repiquer” les claviers, mais comme coach pour le back-vocal, je devais “repiquer” tous les backs), après tout ça et au moins 4 fins de semaines, la première pratique (de trois) arrivait… trop vite, bien sûr, car je n’avais pas eu le temps de travailler tous mes sons à mon goût dans mon clavier, pour que ça sonne le mieux possible (Je suis assez perfectionniste à ce sujet…).

Alors dimanche, c’était le premier collage de tout ça. Après 175 km de route, on installait tous les instruments et on commençait la pratique. Durée disponible en moyenne pour chaque pièce, quelques minutes tout au plus, le temps de faire la chanson une ou deux fois, de se dire ce qui reste à travailler, et hop!, on passe à la suivante !

Résultat : il reste du travail à faire, surtout pour les chanteurs amateurs à qui certains passages restent à consolider : normal ! Pour ma part, je retrouvais trois musiciens avec qui j’ai travaillé très régulièrement pendant une période variant entre 7 à presque 20 ans, selon les musiciens. Et j’en ai découvert un autre passablement polyvalent, qui maîtrise autant les guitares que le clavier, bien pratique quand j’ai besoin d’une ou deux mains supplémentaires !

Avec un tel loisir, je me pose souvent la question à savoir si c’est un travail-loisir ou un loisir-travail, car jouer d’un instrument de musique, même si ça a souvent l’air facile, demande quand même beaucoup de travail… mais c’est un travail tellement plaisant 🙂

Le 1000e…

…visiteur est passé sans que je ne le voie 😉

Depuis que j’ai installé un compteur de visites (Free counter), il est donc passé ici 1000 visiteurs ? : probablement pas, mais la page a été ouverte 1000 fois, ça c’est sûr !

Pour un blogue ouvert il y a moins de 6 mois et dont je ne fais pas vraiment la publicité, je trouve ça intéressant : une petite goutte dans un océan, certes, mais je l’aime cette goutte et j’essaie de la garder vivante, dans la mesure du temps que je trouve ici et là !

Merci à vous tous, les lecteurs qui venez ici : continuez ! J’aime bien lire vos commentaires à l’occasion également.

Merci du fond du coeur ! 🙂

Déception et inefficacité consacrée…

J’écris rarement ce genre de texte de dénonciation d’aberration, mais là, ça fait une semaine et plus que je me retiens et que je cherche à comprendre sans pouvoir le faire… alors allons-y.

Contexte : il y avait longtemps que mon employeur, ma Commission scolaire, fournissait des adresses courriel à tous ses employés, sauf aux enseignants. Comportement plus ou moins erratique selon les points de vue, qui a été corrigé depuis plus d’un an. Avant cela, mon école avait décidé, pour pallier à cet important manque de la Commission scolaire, d’offrir à ses enseignants un service courriel maison pas cher, mais très efficace pour les besoins qu’on avait…

Or, depuis plus d’un an, la Commission scolaire avait donc rattrapé ce retard qu’elle avait pris avec ses enseignants (Je rappelle que toutes les autres catégories d’employés ayant besoin de l’ordinateur dans le cadre de leurs fonctions avaient déjà un tel service…). Ainsi, nous, les enseignants, avions désormais un service courriel complet, avec accès via serveur POP3, accès que j’utilisais de chez moi, de façon automatique (relève du courrier programmée à heures fixes, etc.), dans mon logiciel de courriel préféré qui peut gérer toutes mes adresses, logiciel configuré de façon à faciliter ma productivité (gestions par dossiers par glisser-déposer, etc.).

Le 1er février dernier, surprise (mauvaise!) dans ma boîte de courriels de mon adresse @CommissionScolaire : le service POP3 sera aboli, bêtement et simplement, pour tout accès hors Commission scolaire. Bien sûr, ça ne touche pas tant de gens que ça, puisque, de l’école, on peut encore relever le courriel par POP3, paraît-il. Je dis “paraît-il” car les enseignants, nous n’avons pas un tel accès. Les quelques rares ordis que nous avons dans les salles d’enseignants sont surutilisés (1 ordi pour 10-15 profs), ils sont barrés, pour des raisons évidentes de stabilité, et on accède alors à notre boîte de courriel via un navigateur Internet (Internet Explorer dans ce cas), et ce, quand on peut mettre la main sur un ordi pour quelques minutes.

Depuis le lundi 19 février, on n’a donc plus accès via serveur POP3 à nos courriels, à la maison (ce qui pour moi compensait l’accès limité de l’école). Comme je n’ai pas encore de portable, j’ai envoyé une lettre au directeur du «service» (J’insiste sur les guillemets!) informatique de ma Commission scolaire. Dans cette lettre, je demandais des explications (on nous disait officiellement que c’était à cause du spam incontrôlable : je veux comprendre, car jamais reçu de spam à cette adresse — et des filtres, ça se resserre, non?). Eh bien, cette lettre est tout simplement restée lettre morte : aucun accusé réception, ce qui eût constitué le minimum à mon humble avis. On a dû me prendre pour un “twit” de service, un moins que rien, ou quelque chose de ce genre… Bref, des solutions de blocage de ce genre, ça me met en rogne, surtout si on ne me dit pas pourquoi.

Y a-t-il des experts dans la salle qui peuvent me dire si cette «solution» pour le moins drastique de “mon” «service» informatique est la voie de la facilité, ou si le «service» a pu avoir raison quelque part d’agir ainsi ?

Car depuis le 19, fini l’accès automatique via mon ordinateur à la maison, finie la gestion facile des dossiers dans mes configurations préférées. Et, comme si ce n’était pas assez, finies certaines fonctionnalités si on utilise autre chose qu’Internet Explorer, ce qui est mon cas, car Outlook Web Access (qui est maintenant la seule avenue possible pour moi, à la maison et à l’école sur les ordis pré-configurés sans Outlook Express) ne fonctionne véritablement avec tous ses morceaux que sur MSIE 🙁

Déçu profondément ? Je le suis ! Et tous les parents qui me lisent peut-être ici comprendront maintenant pourquoi je répondrai peut-être moins promptement à leurs courriels, faute d’accès vraiment complet à toutes les fonctionnalités auxquelles je m’étais habitué.

En cette époque où le télétravail devient de plus en plus important, on vient de reculer dans le temps, en ce qui concerne cet aspect de l’utilisation des technologies dans notre travail…