Quand la prévention est impossible ?

J’avais déjà écrit sur le sujet…

Cette fois-ci, outre le nombre de morts, c’est encore le même événement qui se répète… Triste et désolant sont les deux mots qui nous viennent, mais qui ne peuvent exprimer toute l’horreur ressentie.

Pendant que Ygreck (ci-contre) tente d’illustrer ce qui n’est pas caricaturable (parce qu’on ne peut en rire et qu’une caricature est ou doit être souvent drôle, presque par définition…), on relance le débat sur les armes à feu, encore une fois.

Et encore une fois, il risque de ne rien se passer… D’ailleurs, je m’interroge parfois sur la pertinence de ce débat, ou plutôt de ce qu’on en dit ou de ce qu’on en fait. Bien sûr, il est très (trop) facile de se procurer une arme aux États-Unis : presque 1 arme par habitant, c’est énorme, bien entendu. Mais le contrôle des armes à feu au Canada, à part coûter des millions et des millions, n’a pas empêché un tireur-fou de tuer l’automne dernier au Dawson College, et ce, avec une arme tout ce qu’il y a de plus légal !

Est-ce que le contrôle des armes à feu au Canada serait meilleur si les USA nous emboîtaient le pas ? Est-ce que la facilité de se procurer une arme à feu aux États-Unis traverse la frontière de manière trop perméable ? Ou devons-nous plutôt nous poser la question sur la façon de contrer le marché noir des armes à feu qui continue d’être sûrement très actif, puisque lucratif à souhait pour les criminels (et les pays) qui s’y adonnent ?

À part les armes à feu, il y a bien d’autres sortes d’armes possible également (un simple stylo Bic a déjà été utilisé comme une arme à l’Université Laval, fin des années 80), mais il est évident que l’arme à feu peut faire plus de dommages plus rapidement…

De plus, peut-on prévenir ce genre d’acte ignoble par une forme quelconque de détection au plan psychologique ? Ça reste presque utopique tellement c’est difficile à faire ou à prévoir. Alors comment peut-on éviter ce genre de fusillades ? La question reste entière…

Et j’espère que les écoles, même si le phénomène est déjà amorcé, ne deviendront pas des forteresses ultra-sécuritaires avec caméras, grillages et appareils de détection de métal, etc. Mais en même temps que j’écris, j’en viens à me dire que ça ne pourra qu’aller dans ce sens, faute d’autres moyens… La voie de la facilité ?

5 Replies to “Quand la prévention est impossible ?”

  1. Ouais, faut faire attention là, exercer un contrôle si complexe et en plus, une détection psychologique nous ferait presque entrer dans un genre de “Minority Report”…

Leave a Reply