Foule-traitance…

Un nouveau néologisme est né. Directement traduit de l’anglais crowd-sourcing (avec ou sans trait d’union), la foule-traitance consiste à peu près en de la sous-traitance, mais via le web.

Par exemple, une entreprise fait appel aux internautes pour résoudre un problème quelconque… Pour la compagnie, il devient rapidement évident que ça revient souvent moins cher que de payer une équipe complète de recherche et développement à temps plein.

Par contre, seule la personne qui résoud le problème est rémunérée. Tant pis pour les autres…

Pour quiconque voudrait vivre à temps plein de cette façon, c’est possible. Une photographe québécoise a réussi à gagner supposément dans les 6 chiffres en publiant plus de 5000 photos sur iStockPhoto, un site albertain. Par contre, cet exmple n’est pas tout à fait, selon moi, un exemple de foule-traitance, mais plutôt un cas de self-traitance via le web (un autre néologisme, tant qu’à y être !).

On comprend rapidement que le concept de la sécurité d’emploi devient ici complètement obsolète et que seuls le talent et le génie comptent, dans tous les sens du terme !

Plus de détail dans cet article.

À quand les profs self-traitants ? (Ça, c’est une autre histoire ;-))

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