Fin de course abrupte !

La petite course du petit chien s’est ainsi terminée lundi dernier.
Une chaudière vide est tombée dans le sentier, “permettant” ainsi au chien d’effectuer une fabuleuse démonstration de freinage dans la neige. Malgré la piètre qualité du vidéo une fois converti par YouTube, on peut peut-être encore voir la neige cacher complètement le chien (Je sais, il n’est pas gros…) pendant 1/2 seconde environ lors de ce freinage.

Il est à noter qu’aucun animal n’a été maltraité pendant le tournage !

Ça court vite…

… un caniche nain (Caniche toy, in english !)

…mais ça ne serait pas suffisant pour une Yukon Quest 😉

On parle tout de même d’une vitesse soutenue de 20 à 25 km/h, plus souvent 25, pendant environ 200-250m… pour une petite bête d’à peine 8 livres !

Décrochage…

Chers lecteurs, lectrices, Québécois, Québécoises, Canadiens, Canadiennes (et Canadian Tire), langues de bois, langues de boise, vous en avez assez, assées, de ces discours discourses creux creuses de cette campagne électorale, électoraux, alors faites comme moi, moie et décrochez une couple (et un couple) de jours jourses 😉

Là où je vais, la seule électricité est celle dispensée grâce à une batterie 12V pour l’éclairage. C’est tout ! Vive les “campes” l’hiver !

Bien sûr, des photos seront prises et j’en placerai probablement quelques-unes ici.

Bon fin, bonne fin de semain semaine !!!

Dur, dur de donner…

Contrairement à ce que le titre laisse sous-entendre, ce n’est pas de ma part que c’est dur : se débarrasser d’un four encastré légèrement défectueux (petit problème électrique, probablement) et d’une plaque de cuisson dont l’électricité est à refaire n’est pas quelque chose de difficile, surtout quand les nouveaux électros remplaçants ont été acheté depuis 2 à 5 mois, selon l’appareil qui a lâché en premier, et qu’ils sont installés depuis…

Non, ce qui est dur, c’est de réussir à synchroniser nos horaires de travail avec l’horaire de l’Armée du Salut, à qui j’avais choisi depuis quelque temps de donner mes vieux électros… Non seulement on a affaire à un fonctionnarisme digne des pires ministères, mais en plus, on se heurte à des horaires dignes d’une caisse populaire, c’est-à-dire quelques petits bouts d’heures par jour.

Bon, d’accord, les longues semaines d’attente de synchro d’horaires m’ont rendu un peu amer et un peu exagéreux (dit-on au Québec), mais n’empêche que ça commence à faire…

Par exemple, cette semaine, je re-re-re-téléphone pour dire que je serai chez moi jeudi prochain, en après-midi, moment où ils peuvent venir faire la cueillette dans mon secteur… C,est ce que j’ai dit sur leur répondeur… On m’a rappelé le lendemain : je travaillais. J’ai donc rappelé en arrivant, un peu avant 17h. Parfait, me répond-on, mais il faudrait que vous rappeliez demain entre 9h et 16h (mais pas pendant le dîner) pour que ça soit entré correctement dans l’ordinateur, parce que là, vous êtes au magasin et on ne peut faire cela d’ici… NIAISERIE ! Quand j’ai mentionné que je travaillais à ces heures, on m’a gentiment suggéré d’appeler pendant un “break”…

Merde ! Ces fonctionnaires (heureusement, ils ne sont pas tous comme ça, au gouvernement…) n’ont absolument AUCUNE idée de ce que c’est, travailler dans une école secondaire, où les pauses entre les cours sont faites pour courir d’un local à un autre, souvent après avoir carrément presque “sacré” les derniers élèves dehors de la classe pour pouvoir arriver à temps à l’autre local. Le dîner, c’est pareil. Il faut ingurgiter notre bouffe comme des goinfres (heureusement, je mange ultra-rapidement, même si c’est pas bon pour la santé, paraît-il…), en 10-15 minutes, car on rencontre très souvent des élèves pendant cette heure de “dîner”… Quand on a une période libre (quel euphémisme !), c’est pour téléphoner aux parents des élèves de notre groupe tuteur (ou des autres groupes…) pour ceci ou cela… Je n’ai pas parlé de préparations de cours et de corrections, et en langues, on en a pour les fous et les fins… Mais on n’a pas beaucoup le temps de faire ça à l’école, alors pour ça, c’est à la maison que ça se passe, car à l’école, en plus, c’est souvent trop bruyant pour ça, dans une salle de profs où on est entassés comme des sardines, avec tout plein de bureaux partout, sans paravents ni téléphones.

Alors après cette parenthèse passablement digressive, je commence à penser à donner mes électros ailleurs… À qui ? Je ne sais pas, mais au pire, le bord de rue fera l’affaire, comme pour ma vieille télé l’été passé… Elle a séjourné sur mon gazon moins d’une heure !

YukonQuest : l'arrivée pour les premiers

C’est aujourd’hui que Lance Mackey devrait franchir la ligne d’arrivée à Fairbanks si tout continue de bien aller pour lui. Les autres suivront tranquillement dans les heures… et les jours qui viendront. Il y a certains mushers (les deux derniers sur les 21 qui restent au total) qui sont encore tout juste à Eagle, soit à la frontière entre le Yukon et l’Alaska. Pour eux, il reste donc quelques centaines de milles, la moitié du chemin étant à Dawson. (Voir la carte ici).

Malgré tout ça, on parle d’une course rapide cette année en raison de l’état de la piste et de la température, entre autres. Environ une journée plus rapide, en fait ! Ça aura pris quand même 10 jours aux équipes les plus rapides.

Pendant ce temps, Catherine Pinard nous donne les principales raisons qui l’ont poussée à abandonner cette année : chiens plus jeunes, et donc moins expérimentés, blessures chez à peu près tous ses chiens leaders, et ce, en un nombre suffisant pour décider de ne pas franchir certains reliefs plus accidentés : il lui aurait resté 6 chiens sur 14… et pas ses meilleurs.
Et comme on ne prend pas de chance avec les animaux dans cette course (toute une équipe de vétérinaires veille au bon soin des petites bêtes), la décision s’est imposée d’elle même, avec tout le lot de déception qui peut l’accompagner…

En suivant la course de plus près cette année, j’aurai donc découvert encore plus l’aspect sport extrême de cette «folie», mais aussi tout l’aspect logistique de l’événement, sans oublier tout ce qui est fait pour protéger les équipes de coureurs à quatre pattes.